Une série Via le Monde
Terre Comprise
13
épisodes de
52 min.
Réalisation:
Daniel Bertolino, Catherine Viau, Grégoire Viau
2000
Résumé de la série
Terre comprise Une série de Catherine Viau et Daniel Bertolino, en co-réalisation avec Grégoire Viau Inspirée de l’œuvre de Marcel Lafleur et Jean Robitaille Réalisée à l’orée des années 2000, cette série de 13 documentaires d’une heure, par les questions qu’elle pose et les solutions qu’elle propose est d’une grande actualité. Comment mieux vivre ensemble sur une seule et même planète ? Terre comprise est une série documentaire qui montre des gens qui travaillent ensemble pour améliorer le monde. Aussi disponible en version de 26 demi-heures.
Épisode
1
Pour refuser la fatalité
La population de Cap-Haïtien fait face à une dégradation insoutenable de ses conditions de vie. Pourtant, nombreux sont ceux qui gardent espoir et luttent concrètement pour refuser la fatalité. La misère, la maladie et la violence ont fait leur nid dans la ville de Cap-Haïtien qui subit de plein fouet les crises économiques, politiques et environnementales secouant le pays depuis plusieurs décennies. Conçue pour accueillir environ 80 000 personnes, Cap-Haïtien supporte aujourd’hui le poids de plus de 250 000 habitants entassés dans une cité où l’amélioration des conditions de vie semble impossible. Dans cette émission, on rencontre des Haïtiens qui, malgré tout, ont décidé de refuser la fatalité et agissent concrètement pour leur communauté. Par l’instauration de programmes d’alphabétisation, ils luttent contre l’ignorance et redonnent à tous ceux qui le veulent les moyens de refuser l’inacceptable et de poursuivre la quête d’un avenir meilleur au nom de la dignité humaine.
Épisode
2
Pour vivre en harmonie avec la forêt
Quand la forêt offre les seules ressources disponibles pour assurer la survie de populations entières, comment peuvent-elles arriver à vivre en harmonie avec ce milieu?
Il ne reste plus aujourd’hui que de rares traces du luxuriant couvert forestier qui recouvrait autrefois Haïti. Après plusieurs siècles d’une exploitation anarchique, c’est aujourd’hui la pauvreté qui pousse les Haïtiens à couper les derniers arbres pour cuisiner et se chauffer. Les conséquences de la déforestation sont terribles comme en témoignent les habitants de Fond-Verrette qui, depuis le passage de l’ouragan George , vivent désormais sur une véritable mer de roches.
Au Guatemala, des populations d’agriculteurs, qui autrefois brûlaient la forêt pour cultiver, tentent aujourd’hui de transformer leurs pratiques. Dans la réserve de la biosphère maya, la forêt n’est plus un obstacle à franchir, c’est un milieu de vie à protéger. Pour les populations qui l’habitent, c’est la clé d’un développement durable.
Cette émission nous convie à mieux comprendre pourquoi vivre en harmonie avec la forêt est aujourd’hui devenu prioritaire, en Haïti comme au Guatemala.
Épisode
3
Pour une culture de la paix
Comment arriver à vivre ensemble après avoir vécu si longtemps l’un contre l’autre? Après trois décennies de guerre civile, le peuple guatémaltèque doit aujourd’hui faire face aux souvenirs douloureux et tenter de reconstruire le pays dans la paix.
Ils sont des milliers à avoir fui leur pays durant les trente années de guerre civile qui ont ravagé le Guatemala. Au cours des années 1990 et après de longues années d’exil, ceux que l’on appelle les retornados reviennent sur la terre de leurs ancêtres pour y rebâtir leurs villages détruits. Certains d’entre eux choisissent plutôt d’édifier en pleine jungle le village de l’espoir et du renouveau qu’ils nommeront Victoria du 20 janvier en souvenir des accords de paix.
Robert Turcotte accompagne les premiers convois de Guatémaltèques vers Victoria du 20 janvier en 1993 et les deniers en 1999. D’exhumations en procès des criminels de guerre, il nous fait partager avec lui les souffrances et les espoirs d’un peuple qui veut dorénavant vivre en paix.
Épisode
4
Pour une mondialisation de la solidarité
Tout un monde semble séparer le Québec et le Mali. Pourtant, des villages d’agriculteurs d’ici et de là-bas ont réussi à développer un lien de solidarité, à échanger et à apprendre l’un de l’autre autour de leur passion commune du travail de la terre et de l’élevage.
En janvier 1998, lors de la crise du verglas au Québec, les représentants du village de Sanankoroba au Mali ont fait parvenir un don de 100 $ à la communauté de Ste-Élisabeth en signe de solidarité. Dans cette émission, les membres des deux villages nous racontent cette aventure humaine où deux cultures ont établi petit à petit ce qui constitue aujourd’hui une véritable solidarité fondée sur l’amitié et le respect. Ce jumelage entre citoyens que des milliers de kilomètres séparent constitue un bel exemple de mondialisation de la solidarité. Ailleurs, au Mali, d’autres villages partagent avec l’extérieur leur expérience de développement et mettent en valeur un nouveau visage de l’Afrique où apparaît toute une richesse à partager. C’est aussi cela, la mondialisation.
Épisode
5
Pour une diversité de la vie
Zoom sur le Costa Rica, lieu privilégié pour l’observation, la conservation et le sauvetage des espèces menacées.
Par la complexité de ses formes, la beauté de ses couleurs et par sa surprenante capacité d’adaptation, la vie émerveille et fascine. Mais par-dessus tout, c’est son incroyable diversité qui en fait sa plus grande richesse. A l’heure actuelle, 1,4 million d’espèces animales et végétales sont répertoriées et des dizaines de millions d’autres demeurent à découvrir. Ce nombre impressionnant ne doit cependant pas nous faire oublier l’extrême fragilité de certaines espèces et l’importance de leur protection. Considéré comme un chef de file en matière de préservation d’espaces naturels, le Costa Rica abrite une part importante de l’ensemble des espèces connues de la planète. L’extraordinaire diversité de sa faune et de sa flore en font un laboratoire à ciel ouvert fréquenté par des chercheurs de tous les coins du monde. C’est à travers une visite de la canopée et dans le superbe Jardin Gaïa que cette émission nous invite à prendre conscience de la fragilité de certains écosystèmes et à réfléchir sur l’impact de nos gestes quotidiens.
Épisode
6
Pour un développement durable
Pour assurer l’épanouissement à long terme des populations, il est nécessaire d’assurer la protection des ressources sur lesquelles leur développement économique et social repose.
Cette émission nous amène au Guatemala et au Québec, à la rencontre de personnes qui ont choisi de prendre en main la destinée de ce qu’ils considèrent comme un joyau, leur lac. Baignant au pied des volcans guatémaltèques, le lac Attitlan est le milieu de vie de communautés mayas dont le mode de vie traditionnel est menacé par le développement économique moderne. Au Québec, le lac Saint-Jean se remet peu à peu de plusieurs décennies de développement industriel. De part et d’autre, les défis s’enchevêtrent : assurer la protection du milieu et de ses ressources afin d’assurer aux populations qui y vivent, et à celles qui suivront, ce qui est nécessaire à leur développement économique et social. Au lac Attitlan et au lac Saint-Jean, le développement durable cherche à s’incarner.
Épisode
7
Pour changer le monde
Le monde est tel qu’il est et ne changera pas, autant s’adapter. Voilà le discours dominant que refuse un nombre grandissant de personnes. On peut encore changer le monde!
Présentée comme une nécessité, la mondialisation des marchés, à défaut d’offrir à chacun de meilleures chances de développement, tend à accroître les inégalités et les injustices et engendre l’exclusion. Nous sommes allés à la rencontre de ceux qui croient qu’il est possible de faire autrement. Au Mali, des communautés s’organisent pour permettre aux plus démunis d’accéder au crédit. En Inde, des femmes décident de refuser la violence et défendent leurs droits. Au Québec, une communauté autochtone prend en main sa propre destinée. Partout, des hommes et des femmes prennent conscience des limites du système actuel, cherchent et proposent de nouvelles avenues.
Épisode
8
Pour que les fleuves suivent leur cours
Les fleuves sont les veines de la terre. Leur sauvegarde est un enjeu central pour le développement des populations riveraines vivant de l’agriculture et de la pêche. La saine gestion de l’eau douce constitue un défi de taille pour notre avenir à tous.
En remontant le fleuve Niger en Afrique de l’Ouest, cette émission explore les problèmes de gestion de l’eau à l’échelle mondiale et présente diverses initiatives locales visant sa conservation. Par leur détermination, les habitants du village de Kamaka et de l’îlot d’Akagoun ont permis de rétablir l’équilibre des milieux naturels et d’assurer la survie des populations riveraines. C’est le “ miracle ” de l’eau et de la vie au milieu du désert qui se poursuit. Cependant, les efforts de ces populations risquent d’être vains si rien n’est fait pour protéger la forêt du massif du Fouta Djalon en Guinée, là où le fleuve prend sa source. Que ce soit le Niger ou le Saint-Laurent, les fleuves ne connaissent pas les frontières et leur sauvegarde oblige tout le monde à travailler de concert. Est-ce possible ?
Épisode
9
Pour vivre autrement
Surconsommation, gaspillage, exploitation abusive… le temps n’est-il pas venu de faire preuve de modération? Vivre plus simplement ne serait-il pas la voie de l’avenir et du bonheur pour tous ?
Si l’on se fie aux chiffres, seulement 20% de la population mondiale consommerait 80% de l’ensemble des ressources de la planète. Si toutes les régions du monde suivaient le modèle occidental actuel de consommation, il faudrait disposer d’au moins trois planètes supplémentaires. Deux pour y puiser des ressources et une pour y entasser les déchets. Ce rythme de consommation est donc insoutenable à l’échelle de la planète et c’est pour cette raison qu’il est essentiel de revoir comportements et styles de vie. À la fois acteurs et victimes de ce modèle de développement centré sur la consommation, sommes-nous prisonniers de cette logique ? À travers cette émission , on rencontre des gens qui vivent autrement en limitant le gaspillage et la surconsommation. L’austérité joyeuse serait-elle possible ?
Épisode
10
Pour mieux vivre ensemble
Au moment où toutes les populations humaines se retrouvent au sein du grand village planétaire, les tensions se multiplient. Le défi consiste maintenant à apprendre à mieux vivre ensemble. Et si la clé de cette entente résidait d’abord dans le simple fait de “ dire bonjour à l’autre ”?
Nous sommes six milliard à vivre sur une seule et même planète. Six milliard de citoyens de la Terre, tous différents, mais partageant une humanité commune. C’est du moins le discours que tiennent les jeunes que nous avons rencontrés. Qu’ils soient originaires du Québec, du Mali, de l’Inde, de la France ou d’ailleurs, l’ouverture actuelle du monde amène pour eux une nécessaire solidarité. Refusant le racisme et la discrimination, les injustices et les violations de droits de toutes sortes, ces jeunes parlent et agissent avec fougue et détermination des convaincus pour faire de leur monde, un monde meilleur. Loin d’être des jeux d’enfants, leurs actions trouvent écho dans les réflexions des penseurs de notre temps qui, eux aussi, affirment sans équivoque qu’il est temps d’apprendre à mieux vivre ensemble.
Épisode
11
Pour la sauvegarde des ressources de la mer
Nous les pensions inépuisables, capables d’assurer tous nos besoins. Aujourd’hui pourtant, mers et océans se meurent et avec eux, celles et ceux qui en vivent.
Pendant que d’immenses navires de pêche vident les mers de leurs fabuleuses richesses, des milliers de communautés côtières qui vivent traditionnellement de la pêche voient leur récolte diminuer dramatiquement. En Inde, 8 millions de pêcheurs côtiers ont manifesté pour que cesse la pêche industrielle. Au Canada, 30 mille pêcheurs ont perdu leur emploi après l’épuisement des stocks de morue. Un peu partout, les pêcheurs unissent leurs forces pour lutter contre la mainmise des grandes entreprises sur les ressources de la mer. Dans cette émission, c’est leur aventure que nous suivons en Inde, au Canada et au Sénégal. L’urgence manifestée par ces hommes et ces femmes nous interpelle tous, nous qui profitons aussi des richesses du monde marin.
Épisode
12
Pour une éducation à un avenir viable
Le potentiel humain constitue la seule ressource inépuisable sur la planète. Quoique répartie sur l’ensemble du globe, elle est largement sous-exploitée. L’éducation est garante de notre avenir à tous.
Soixante millions d’enseignants de par le monde, c’est autant de femmes et d’hommes qui ouvrent de nouvelles possibilités en permettant à des générations entières de développer leur plein potentiel. C’est le pouvoir de l’éducation, un levier essentiel pour tendre vers un monde à la hauteur des aspirations humaines. Cette émission présente divers projets qui contribuent au développement d’un monde écologique, pacifique et solidaire. Du droit fondamental à une éducation de base en Haïti, à la mise en place d’une éducation environnementale au Mali, en passant par un engagement concret en faveur de la résolution pacifique de conflits au Québec, c’est une diversité d’actions qui permettent d’espérer, avec les jeunes, un avenir meilleur pour tous. C’est un vaste mouvement mondial d’éducation pour un avenir viable qui est à se mettre en place.
Épisode
13
Pour mieux nourrir le monde
L’avenir de l’agriculture nous concerne tous. Peut-on produire mieux, davantage et de façon plus équitable tout en garantissant la qualité des sols et en assurant la santé et une nourriture quotidienne pour tous?
Organisée pour fournir des rendements répondant aux besoins d’une population toujours croissante, l’agriculture moderne est désormais fortement dépendante des marchés et des industries chimiques et biotechnologiques. Soucieux et inquiets de la qualité des aliments, comme de celle des sols, de plus en plus de producteurs et de consommateurs revendiquent une gestion plus saine, plus naturelle, plus équitable et par le fait même plus durable de l’agriculture. Cette émission, qui nous transporte en France et au Québec, met en lumière quelques expériences qui constituent autant d’alternatives aux modes de production actuels. Au moment où les milieux ruraux sont désertés, ce qui se retrouve dans notre assiette n’est plus qu’un choix individuel, c’est un choix de société.