Par Catherine Viau et Daniel Bertolino
FONDS D'ARCHIVES VIA LE MONDE
À la base d'un projet de chaire universitaire?
Les producteurs canadiens
Daniel Bertolino, Catherine Viau et Christian Charpenel
sont à la recherche de partenaires
pour offrir le fonds d'archives Via le monde
au monde de la connaissance et au grand public.
Le fonds d'archives Via le monde
est constitué de films, de vidéos, d'images, de textes et de sons résultant des recherches et des tournages internationaux
du Groupe Via le Monde
depuis 1967.
Un vaste chantier de numérisation en cours permet d'avoir accès
dès maintenant
à plusieurs de ces titres.
Le catalogue de films comprend plus de 700 heures de films montés, répartis en collections thématiques ,
des centaines de titres et des milliers d'heure d'archives.
Nos productions ont un contenu patrimonial important historique et témoignent abondamment de la diversité culturelle mondiale, souligné par l’UNESCO.
Elles traitent du développement durable, de la solidarité ici et ailleurs dans le monde, de la santé, des droits des enfants, de l’éducation des enfants et des adultes, de la situation des femmes, de l’environnement, de l’histoire du siècle dernier, de la vie quotidienne, des luttes sociales, expliquent les raisons des conflits internationaux, traitent des traditions et des légendes, des minorités ethniques, des lieux historiques, de l’art de vivre, de gastronomie, de la diversité culturelle, des artisans, du patrimoine mondial et du patrimoine québécois.
On peut regrouper ces thématiques en collections variées.
Voici quelques exemples de collections:
Mot de passe pour voir les films:
vlm2020
UNE MINE D'OR POUR COMPRENDRE LE MONDE
Bientôt six décennies d'images et de sons sur le monde, de témoignages, d'analyses, d'observations, c'est un terreau très fertile pour comprendre le monde et trouver des idées pour un avenir viable.
Al'heure de l'intelligence articielle, le FONDS D'ARCHIVES VIA LE MONDE devient non seulement un corpus d'images à consulter mais un chantier de réflexion et d'expérimentation.
Tous les outils qui sont aujourd'hui à notre disposition permettront d'offrir au monde de la recherche de nouvelles sources pour enrichir sa réflexion. Car les outils maintenant disponibles qui permettent la reconnaissance faciale, la retranscription des textes, la capacité d'identifier des objets et des lieux feront vivre le fonds d'une maniére insoupçonnée, ouvrant la voix à de nouvelles collaborations, dans le monde de l'open source, pour le partage de la connaissance.
C'est pourquoi nous voulons trouver des partenaires pour la CONSERVATION, la NUMÉRISATION et pour tout le travail qui permettra de PARTAGER LA MÉMOIRE.
CONSERVATION
Comme nos tournages ont été réalisés sur une période couvrant plus de cinq décennies, les supports varient selon les époques. Tous les tournages réalisés jusqu'au début des années 1980 sont sur film 16mm. Nous avons conservé non seulement les films montés tels que diffusés mais également les tournages intégraux (* ce qui constitue un corpus historique très riche). Les tournages subséquents sont sur supports vidéos ( selon les standards de diffusion de chaque époque) puis sur support numérique.
Il est recommandé de conserver les originaux de tournage même lorsque ceux-ci ont été numérisés.
La collection comprend donc un volume important de supports négatifs 16 mm (environ 2000 pieds carrés) et un volume aussi important de supports vidéos (environ 3000 boites) et de quarts de pouce (supports pour le son) (environ 100 boites ) en plus de quelques centaines de boites de documentation) et une collection importante de photos. Le tout est conservé dans une voûte privée.
Toutes nos réalisations sont répertoriées minutieusement et très bien documentées. Nous disposons de nombreuses listes descriptives de nos stock-shots, d'un bon nombre de transcriptions des interviews tournées au fil des décennies et des dossiers de presse des productions importantes qui se sont distinguées sur les marchés internationaux.
NUMÉRISATION
Nous avons amorcé la numérisation des collections comme en témoigne le lien voir les films.
Nous avons aussi amorcé la production de capsules présentant une variété de sujets courts que vous pouvez voir sur le lien vers les collections de capsules.
Nous voulons numériser l'essentiel des collections en 16mm ainsi que toutes les archives (stock-shot) des tournages vidéo qui représentent une banque de sons et d’images inouïe pour de nouvelles créations ou pour la recherche, notamment en milieu universitaire.
Nous aimerions que ce projet devienne une chaire universitaire ou un centre de recherches sur la mémoire audiovisuelle.
La conservation des archives est un enjeu d'une grande actualité. Il nous interpelle depuis quelques décennies, alors que nous avions imaginé, dès les années 80, la création d'une banque d'archives de la francophonie, pour laquelle nous avions parcouru la francophonie dans une mission de recherche avec l'appui à l'époque de l'A.C.C.T.
Camp de base
Un projet
qui documente la création
du Fonds d'archives Via le monde
de la conservation, à la numérisation, à l'intégration de l'intelligence articielle
à la création de nouveau contenu
Ce projet pourra prendre la forme d'un film
d'une exposition/installation transmédiatique
et/ou de baladodiffusions
Un projet
de Catherine Viau et Daniel Bertolino
Tel un cabinet de curiosités constitué des artefacts de l'ère audiovisuelle de notre civilisation en transition, CAMP DE BASE est une installation qui expose la création audiovisuelle et le regard sur le monde de Vialemonde dans un parcours conçu autour des films ( les supports physiques), les objets mémoriels et tout ce qui a constitué l'univers d'un documentariste autour du dernier siècle...
Entre ces bobines de films, ces photos, ces carnets de voyage, ces cartes, ces écrans projetant des extraits visuels et sonores, des postes thématiques qui invitent le spectateur à réfléchir sur les enjeux qui ont été abordés au fil des décennies et qui le confronte sur le défi civilisationnel dans lequel il es plongé individuellement et collectivement.
Daniel Bertolino avait choisi Montréal comme camp de base en 1967.
Après une véritable révolution du savoir et de la technologie, la connaissance renaitra.
Et l'on n'oubliera pas...